Boris Charmatz

La Fabrique

Archive 2020
Danse
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Session Poster
Avec Boris Charmatz, Emanuele Coccia, Vera Mantero, Rabih Mroué, Marlène Saldana, Sébastien Thièry, Romain Bigué en lien et à distance (Londres) avec Catherine Wood
Graphisme, Agnès Dahan Studio
Ateliers danses partagées
Avec Mathieu Burner, Olga Dukhovnaya, Peggy Grelat-Dupont, Thierry Micouin, Asha Thomas
Films : Tarkos Training (2005), réalisation César Vayssié ; Levée (2014), réalisation Boris Charmatz et César Vayssié ;TANZGRUND (2020), réalisation César Vayssié – première ; Horace Bénédict (2001), réalisation Aldo Lee et Dimitri Chamblas
Performances : Boris Charmatz, J’ai failli ; Boris Charmatz, Ping Pong ; Boris Charmatz, manger

Régie générale Fabrice Le Fur
Direction de production, Martina Hochmuth, Hélène Joly
Chargés de production, Florentine Busson, Briac Geffrault
Conception et production terrain ; CND Centre national de la danse (Pantin)
Coproduction Festival d’Automne à Paris
terrain est soutenu par le ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, à Le phénix, scène nationale (Valenciennes) et à la Maison de la Culture d'Amiens.
Boris Charmatz est accompagné par Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 2018 à 2021.
En partenariat avec France Culture

(Ré)Ecouter : Boris Charmatz, danser à ciel ouvert La grande table culture, France Culture ici
« Brillant danseur, il a hébergé tous les styles. Lâchez-le dans l’espace et le voilà qui dégoupille un flot de gestes classiques, contemporains, hip-hop, comme on surfe sur un champ de mines. » Le Monde
« Un hommage à ce chorégraphe français qui compte déjà vingt-sept ans de carrière et a défrayé la chronique dès la fin des années 1990 au festival Montpellier Danse avec sa danse brute, défricheuse et provocante, encourageant l’interprète à d’audacieuses improvisations. » Télérama
« En parcourant le répertoire de Boris Charmatz, on constate qu’il dit beaucoup de notre époque, parfois même avant qu’elle ne s’en rende compte. » Les Inrockuptibles
« Boris Charmatz fait de son art un fantastique terrain de jeu, dont les limites sont toujours en mouvement, un inépuisable champ des possibles. L’artiste ne cesse de questionner sa pratique, de l’installer dans des territoires inédits. » The Art Newspaper

Chaque année, avec La Fabrique, le CND propose un angle de vue inédit sur un artiste chorégraphique, son travail, ses principes de création. Pour le Portrait consacré à Boris Charmatz, La Fabrique met l’accent sur le rôle de la parole au sein d’une œuvre qui n’a cessé de coupler théorie et pratique : réflexive, organique, musicale, politique, la danse se place sur le terrain de la voix.

Le temps d’un week-end, le CND se transforme en laboratoire du dire et du faire, mélangeant discours mouvementés, partage de gestes, d’idées, ateliers et exposition. Pour le premier temps de cette Fabrique, Boris Charmatz réactive les Sessions Posters, protocole d’ordinaire utilisé dans le cadre des présentations scientifiques, que les membres de l’école éphémère Bocal s’étaient réapproprié pour entremêler théorie et pratique. Qu’est-ce qu’un terrain : s’agit-il d’un espace qui s’occupe, se cultive, d’un environnement en devenir, d’un espace vert chorégraphique ? Quel rôle peut jouer la danse dans la transformation de nos terrains de vie ? Pour partager les questions qui l’occupent avec [terrain] – structure accompagnant ses projets depuis 2019, il invite à réfléchir des architectes, des urbanistes, des philosophes, des artistes, des commissaires, des jardiniers – utilisant le support du poster pour transmettre et performer leurs hypothèses. Au même moment, des ateliers de danses partagées feront circuler des principes issus de pièces de Boris Charmatz, entre amateurs et professionnels, parents et enfants. La Fabrique propose également une exposition de films dont une traversée du premier test de [terrain] à Zurich réalisé par César Vayssié, ainsi que trois temps performatifs montrant différents types de nouages entre corps et voix, sens et dépense : J’ai failli, performance-parlée réalisée par Boris Charmatz après les élections de 2002 ; un extrait de manger, dansé-chanté par Marlene Saldana ; et un entretien sous forme de partie de ping-pong entre Boris Charmatz et l’écrivain Gilles Amalvi.
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Programme détaillé de l’événement :
Exposition (entrée libre) :
Sam. 26 sept. et Dim. 27 sept. de 14h à 18h30
Ateliers (réservation cnd.fr) :
Sam. 26 sept. et Dim. 27 sept. 14h30 et 16h30
Session Poster (tarif unique 5 euros) :
Samedi 26 à 15h et 17h
Performances (tarif unique 5 euros) :
Boris Charmatz // Ping Pong
Dim. 27 sep.15h
Boris Charmatz // manger
Dim. 27 sep. 16h
Boris Charmatz // J’ai failli
Dim. 27 sep. 17h